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La vie institutionnelle, un peu de contexte

Raphael Amato offre un aperçu du rôle des institutions au 20e siècle

Photo : Robert (à gauche) et Raphael sont des amis de longue date et membres de L’Arche Ottawa.


Par Raphael Amato

En parlant de l’histoire de Robert, il est important de noter que dans les années 1940, il n’y avait pas de services éducatifs, récréatifs ou de santé disponibles dans la communauté locale pour les personnes ayant une déficience intellectuelle.

Les médecins de l’époque disaient alors aux parents que la «meilleure» option pour leur enfant ayant une déficience intellectuelle serait d’être placé dans une institution provinciale où des soins «complets» seraient fournis par des professionnels compétents. On aurait dit aux parents de Robert que garder un enfant à la maison voulait dire qu’il n’aurait pas d’éducation ni d’activités récréatives, et aurait un accès très limité aux services médicaux. En d’autres mots, que les parents devaient assumer l’entière responsabilité de leur fils et lui fournir tous les services dont il avait besoin.

L’instauration des services dans la communauté locale n’a commencé qu’à la fin des années 1960, à la suite du lobbying de parents qui voulaient que leurs enfants restent dans la communauté. L’accroissement des services et des soutiens a permis aux personnes ayant une déficience de développement d’être éduquées, de travailler et d’être soutenues dans leurs communautés locales.

Les effets et l’impact négatifs de la vie institutionnelle ont commencé à faire surface et à être reconnus au début des années 1970, et ont suscité un changement d’attitude envers les personnes ayant une déficience intellectuelle. Cette transformation a culminé avec la fermeture de nombreuses institutions provinciales au cours des dernières décennies. Le mouvement vers la fermeture des établissements a cependant ralenti depuis dans plusieurs régions, et un certain nombre de personnes ayant une déficience intellectuelle au Canada ont été placées dans d’autres établissements comme des foyers de soins et des hôpitaux en raison d’un manque de services de soutien dans la communauté.

Voir la vidéo « Robert raconte… » : https://youtu.be/rq5GKnNklh8

« Écouter et amplifier la voix des personnes marginalisées » est le thème de la deuxième phase de notre campagne des valeurs. Lire la raison d’être de la campagne ici : http://bit.ly/ecouter-et-amplifier


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